La Fevia satisfaite de l'accord budgétaire du gouvernement fédéral
La Fevia, la fédération de l'industrie alimentaire belge, réagit positivement à l'issue des négociations budgétaires. Le souhait explicite était de ne pas introduire de nouvelles taxes qui feraient encore gonfler le prix du chariot de courses. En outre, la compétitivité des entreprises belges par rapport aux pays étrangers figurait en bonne place à l'ordre du jour.
"En tant que premier secteur industriel et essentiel, nous avons explicitement demandé au gouvernement de ne pas prendre de mesures concernant les taxes et autres charges qui rendraient nos aliments et boissons, et donc le chariot de supermarché, à nouveau plus chers pour les ménages, qui encourageraient davantage les achats aux frontières et qui mineraient davantage la compétitivité de nos entreprises. Malgré les efforts budgétaires, cet objectif a été atteint, ce dont il faut se féliciter", a déclaré Fevia.
La Fevia se réjouit également de l'extension du champ d'application du système flexi-jobs aux travailleurs de toute une série de sous-secteurs de l'industrie alimentaire. "Il s'agit d'une mesure très appréciée que nous réclamions depuis un certain temps."
En effet, de nombreuses entreprises alimentaires connaissent des fluctuations de production en raison de pics et de creux en fonction de l'offre ou de la demande, des récoltes, des conditions météorologiques, des périodes festives ou des activités saisonnières. La transformation des matières premières et des produits alimentaires doit généralement être rapide ou courte, ou ne peut être interrompue. Et les clients exigent une livraison juste à temps.
C'est pourquoi les entreprises belges sont constamment à la recherche de formes d'emploi flexibles pour faire face à ces fluctuations, mais aussi pour atténuer dans une certaine mesure l'énorme pénurie de main-d'œuvre (une moyenne de 1.500 postes vacants par jour dans le secteur!). Les emplois flexibles ne résoudront pas les tensions sur le marché du travail en soi – des solutions structurelles sont nécessaires pour cela. Mais les flexi-jobbers peuvent être un atout supplémentaire bienvenu dans de nombreuses entreprises.
Pour l'instant, les emplois flexibles sont ouverts à une douzaine de sous-secteurs de l'industrie alimentaire (par exemple, les grandes boulangeries, brasseries, chocolateries, confiseries, entreprises de boissons, de viande, de légumes, de transformation des pommes de terre et de produits laitiers). "Il s'agit d'une première étape importante. Nous comptons fermement sur les autres sous-secteurs et, si possible, sur les cols blancs de notre secteur pour qu'ils aient bientôt accès à ce régime, car il s'agit d'une demande de l'ensemble du secteur alimentaire."
Les membres de la Fevia peuvent trouver de plus amples informations sur l'accord budgétaire ici.
